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Bonjour à toutes et à tous,
je vous annonce que Kalerya Entre Monde ouvre ses portes !
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A dire vrais, il rêvassait, il venait tout juste de sortir de la douche. Ce fut le moment le plus décontractant de sa journée donc il n’était pas vraiment attentif à ce qu’il se passait autour de lui. Soudain, il ressentit un choc sur le coté gauche de son corps, il tourna légèrement la tête et remarqua qu’il s’agissait de Ryuu. C’était effectivement le jeune homme qui prenait sa douche juste à côté.
« Gomen… »
Fut la seule chose qu’il comprit des mots que lui avait dits Ryuu en effet le fait qu’il rêvassait et l’eau qui s’était infiltrée dans ses oreilles n’arrangeait pas sa surdité, mais ce fut amplement suffisant, il fit un simple signe de la tête pour signaler que tout allait bien, mais Ryuu l’examina quand même pour s’en assurer. Il eut un léger sur saut du fait qu’il était torse nue et n’avait pas pensé à cacher son tatouage d’appartenance à Eternal Rain, mais il fut de courte durée, car celui-ci était dissimulé avec le tatouage déjà existant dans son dos et était donc cacher à la vue du petit.
Après cette petite altercation, il retourna dans sa chambre et Ryuu le précédait, celui-ci afficha un sourire en faisan signe à Fen en guise de bonne nuit qui s’empressa de lui répondre par un signe de la main avant de rentrer lui aussi dans sa chambre. Fenköll partit alors s’assoir sur son lit et ressassa de vieux souvenir du passé bien avant qu’il n’entre dans la guilde, et même bien avant qu’il ne devienne mercenaire, ceux-ci datai de l’époque où il vivait chez le chasseur qui l’avait recueillie, il se souvenait de quelques histoires qu’il lui avait racontée comme la légende du démon de la forêt de la mort et lui avait avoué qu’il s’agissait en fait de Fen lui-même, mais ceci était impossible, la légende naquit alors qu’il ne devait avoir que trois ans à tout casser. Il s’endormit après avoir repensé à cette histoire.
Il s’endormit d’ailleurs très rapidement après cette journée fatiguant ce n’était vraiment pas étonnant. La nuit commençait bien, mais ce fut de courte durée il rêva d’un passé encore plus lointain que celui qu’il venait de se remémorer un passé qui venait du fin fond de la forêt de la mort, il se souvint du jour où il rencontra pour la première fois le démon dont il prend l’apparence pour se battre : Hati, il était grand, approximativement une tête de plus que la taille que Fen mesure aujourd’hui, il ressemblait à un loup mélangé à un félin et possédait surtout des cornes sur la tête qui partait en arrière. Son apparence et son physique lui donnaient un certain coté majestueux. Il avait passé plusieurs années à ses côtés, il avait beau être un démon, mais Hati avait un comportement très parental envers Fenköll mai ces années paisibles n’avaient pas duré longtemps. En effet, un jour un démon du nom de Kel’Thusade fit son apparition devant Fen et Hati, les mots qu’Hati employa ce jour- là furent troublants malgré le fait que Fen ne comprenait pas ce qu’il disait, il s’en était souvenu.
« Mon heure est enfin venue et je suppose que c’est toi, La mort… »
Soudain, un brut sourd retentit dans les oreilles de Fenköll, il ouvrit les yeux et constata qu’il faisait jour.
« Déjà, l’heure de se réveiller ? »
Marmonna-t-il, en se levant, il constata quelque dégâts tel que des marques de griffe contre le mur à côté de son lit ainsi que deux trou béant dans le lit. Et oui, il avait inconsciemment utilisé son take over durant la nuit. Le bruit sourd se fit entendre une seconde fois, Fenköll s’empressa de s’habiller et de prendre son katana. Il ouvrit la porte et tomba sur Ryuu qu’il manqua de renverser.
« Désolé, je ne pensais pas que tu étais derrière la porte »
Répliqua-t-il en fermant la porte pour qu’il ne voie pas les dégâts causé au cours de la nuit. Fen surenchérit par une réplique des plus appropriée pour le moment actuel.
« Ça te dit que l’on descende manger un morceau avant de partir ? »
Dernière édition par Fenköll le Mar 8 Déc - 19:17, édité 2 fois
ntriguée par l’absence de réponse de la part de Fenköll, la jeune rose toqua une seconde fois à la porte. Le bruit des doigts contre le vieux bois résonna dans le couloir. Reculant d’un pas pour s’adosser contre le mur en face de la porte, elle croisa les bras sur sa poitrine et attendit une réaction de la part du jeune homme. Peut-être était-il en encore en train de dormir, elle avait été réveillée dans la nuit pas des bruits peu commode venant de sa chambre. L’idée qu’il est pu passer la nuit avec quelqu’un lui traversa l’esprit et à cette pensée, le déranger la chagrina un peu. C’était un homme. Dans une auberge. Seul. Il était presque logique qu’il soit sorti entre-temps pour passer sa nuit en charmante compagnie. Ce qui expliquerait le bordel qu’elle a entendu dans la pièce à côté, même si on avait plutôt dit qu’il se battait avec ses murs. À cette nouvelle pensée, la jeune femme se senti rougir, ayant l’image de Fenköll portant avec aisance une femme qu’il adosse contre un mur pour… Pour… Faire des choses de grands ! La rose secoua le visage à cette pensée et se redressa pour reprendre ses idées. Elle s’approcha de nouveau de la porte. Alors qu’elle s’apprêtait à toquer une fois encore, cette dernière s’ouvrir brusquement et Fen en sorti, faisant sursauter Ryuu qui recula aussitôt, se retrouvant nez à nez avec son compagnon de mission.
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e jeune mage s’excusa, prétextant ignorer sa présence devant sa porte, tout en fermant cette dernière avec soin. Cachait-il une charmante demoiselle dans ces locaux ? Penchant la tête sur le côté, Ryuu releva la tête pour pouvoir regarder l’animal sauvage dans les yeux et afficher un léger sourire, le saluant d’un simple « Hoy ! », juste avant qu’il reprenne la parole, lui proposant ainsi d’aller manger un morceau avant de partir enquêter. La proposition était plus qu’alléchante et le ventre de la demoiselle se mit à gargouiller. Elle ne put cacher un léger rougissement en entendant son ventre taper la discute comme si c’était normal. Oui, elle avait faim et son estomac ne se priver par de le signaler.
« Je pense que ce serait une bonne chose, en effet »
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it-elle en glissant de ses mains derrière la tête en affichant un léger sourire niais, gênée. Elle fit signe à Fen de passer devant, puis ils descendirent dans le salon de l’auberge. Il était presque logique qu’il soit sorti entre-temps pour passer sa nuit en charmante compagnie. Elle s’installa donc sur une des chaises et posa son arme près d’elle, reposant contre le rebord de la table avant de commander un petit-déjeuner complet. Viennoiseries et lait chaud ! Néanmoins, elle n’allait pas apprécier ce petit-déjeuner comme il se doit. La rose était déjà en train de penser à la mission et sorti un plan de la ville pour avoir une meilleure idée de la position de certains quartiers. Elle avait au préalable fait une croix sur l’endroit de chaque disparition pour pouvoir voir où se trouvait la plus grande concentration d’enlèvements, ce qui signifie par inadvertance que le groupe coupable de ces actes se trouve plus proche de cette zone. Ryuu étala alors la carte sur la table et la montra à Fenköll.
« Avec les données que m'a fournies le maire avant mon arrivé dans la ville, j’ai pu recenser chaque enlèvement et le lieu du crime. Chaque enlèvement se déroule la nuit, sans bruit, au domicile des victimes. C’est pour ça que les habitants se barricadent et qu’on peut voir les fenêtres et portes fermées avec des planches de bois à certains endroits. Les habitants ont trop peur pour sortir, ne serait-ce que pour faire les courses. Ils ont peut qu’entre-temps quelqu’un s’immisce chez eux et attendent la nuit venu pour agir.
Aucune victime ne dépasse les 25 ans. De plus, j’ai fait une croix à chaque lieu d’enlèvement sur la carte. On peut constater que la zone C est victime du plus de kidnapping. »
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n effet, Coast City est une ville divisée en plusieurs zones. Quatre pour être exacte. La zone A, B, C et pour finir, D. La zone A est la zone du port et des marchés, correspondant au Nord de la ville. Quant à la zone B, elle correspond à la zone est, la C à la zone sud et la D à la zone ouest. Ces repères aidaient les habitants et surtout les voyageurs à se repérer facilement et à cibler la zone dans laquelle ils doivent se rendre lorsqu’ils cherchent un lieu.
« Avec un peu de chance, c’est une erreur bête de la part des ravisseurs et cela prouverait que la zone C est la plus proche de leur base… Qu’en penses-tu ? »
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init-elle par dire en levant le regard vers l’animal. Elle pouvait toujours lire dans son regard cette petite étincelle de sauvagerie.
Dernière édition par Ryuu Seiko Dragneel le Mar 8 Déc - 11:15, édité 1 fois
A peine il venait de faire sa proposition que le ventre de Ryuu ne put s’empêcher de ramener sa fraise. Il accepta la proposition avec un petit sourire. Fenköll pris place en face de Ryuu et posa lui aussi son arme contre le rebord de la table à portée de main. Le petit spinelle rosé commanda un petit-déjeuner complet, composé de viennoiseries et de lait chaud. Fen commanda quant à lui deux simples pommes et un café, à peine venaient-ils de commander que Ryuu déposa un plan de la ville sur la table, il était parsemé de croix dans toute les zone de la ville.
« Avec les données que m'a fournies le maire avant mon arrivé dans la ville, j’ai pu recenser chaque enlèvement et le lieu du crime. Chaque enlèvement se déroule la nuit, sans bruit, au domicile des victimes. C’est pour ça que les habitants se barricadent et qu’on peut voir les fenêtres et portes fermées avec des planches de bois à certains endroits. Les habitants ont trop peur pour sortir, ne serait-ce que pour faire les courses. Ils ont peut qu’entre-temps quelqu’un s’immisce chez eux et attendent la nuit venu pour agir... »
*Donc ces croix correspondent aux endroits où on eut lieu les différents enlèvements* pensa Fen, mais il n’avait pas le temps de se déconcentrer sinon il n’allait plus rien comprendre à ce que disait le petit en face de lui.
« … C'est pour ça que les habitants se barricadent et qu’on peut voir les fenêtres et portes fermées avec des planches de bois à certains endroits. Aucune victime ne dépasse les 25 ans. De plus, j’ai fait une croix à chaque lieu d’enlèvement sur la carte. On peut constater que la zone C est victime du plus de kidnapping. »
Le petit mage continua pour finir par une petite phrase qui fit de nouveaux naître ce sourire sauvage sur les lèvres de Fenköll.
« Avec un peu de chance, c’est une erreur bête de la part des ravisseurs et cela prouverait que la zone C est la plus proche de leur base… Qu’en penses-tu ? »
Fen enchaina rapidement avec une phrase qui allait peut-être détruire tous les espoirs du jeune homme ou qui allait le satisfaire.
« Avec un peu de chance comme tu dis, je peux te dire que les mercenaires ne sont pas aussi idiots malgré que Thomas ne soit pas aussi malin que son frère il n’en pas pour autant le roi des imbéciles, il a un minimum d’intelligence donc cette zone peut tout aussi bien être un piège et les mercenaires aimes bien se trouver près d’un lieu où ils peuvent pratiquer leur commerce et par lequel ils peuvent s’échapper. Ce qui voudrait dire que la meilleure zone pour cette candidature et la zone A ; proche de la mer et aussi la zone marchande donc beaucoup de va-et-vient en temps normal. Mais comme on ne sait pas grand-chose d’eux mieux vaut nous orienter sur la zone C pour une première expédition. »
Il venait juste de terminer de parler que le patron de la taverne apporta les deux commandes.
« Des viennoiseries et un verre de lait pour vous et un café pour vous voilà les pommes arrivent dans une petite minute monsieur… »
Il venait à peine d’annoncer ça à Fenköll qu’une pomme vola dans la salle en direction de notre prédateur qui l’attrapa par réflexe et une deuxième suivit la première et qu’il attrapa aussi sans difficulté et par réflexe. Il croqua dans la première et plongea la deuxième dans son sac pour la garder pour plus tard. Il regarda ensuite dans la direction d’où venait les pommes et vit derrière le comptoir une jeune fille qui n’était pas là hier quand il est arrivé, elle était trop jeune pour être la femme du gérant, il en conclut donc que c’était sa fille.
« Je t’ai déjà dit d’arrêter de faire ça au client » Répliqua le tavernier « Ce n’est pas grave, mais dite moi pourquoi n’était-elle pas là hier ? » Demanda subitement Fen
« Et bien, vous voyez monsieur avec tout se qui ce passe ici et les mercenaires qui se trouvaient là hier, je ne voulais pas qu’elle sorte de sa chambre, car elle est tout ce qui me reste, ils ont kidnappé ma femme voyez-vous. » Répondit-il
Fen continua de fixer la jeune demoiselle et lança un léger regard au gérant avant de se tourner vers Ryuu qui savourait son petit-déjeuner.
« Nous avons notre premier objectif, on va retrouver ces mercenaires et leur poser deux ou trois questions, qu’en dis tu ? »
Lança-t-il avec un regard sauvage et un sourire tout aussi sauvage.
on pas que la présence de Fenköll soit dérangeante, mais la rose languissait que cette mission soit terminée. Voir des femmes et des enfants sans défense se faire enlever l’énervait au plus haut point et donc, garder son calme alors qu’elle est porteuse de la « marque de la colère » devenait une tâche bien difficile à laquelle elle s’attelait depuis son arrivée sur les lieux.
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lle observait le loup sauvage déguster sa pomme et converser avec le gérant de l’auberge. Il est vrai que le groupe de mercenaire d’hier soir était suspect. Leur façon d’agir, de parler, de regarder le gérant du coin de l’œil comme s’ils savaient quelque chose de tabou le concernant. C’était de petites choses que la dragonne avait pu observer dès le moment où elle a mis les pieds dans la bâtisse. Il ne faut pas sous-estimer le sens de l’observation d’une maîtresse de guilde.
« Nous avons notre premier objectif, on va retrouver ces mercenaires et leur poser deux ou trois questions, qu’en dis-tu ? »
R
yuu hocha légèrement la tête en terminant de siroter son verre de lait, après avoir mangé un pain au chocolat. Elle était tout à fait d’accord avec Fen. Il fallait retrouver les mercenaires d’hier, les questionner, pécher le vrai du faux. Comment le patron de l’auberge pouvait-il rester aussi calme en sachant que sa femme avait été enlevée et que cela pouvait être ces foutus mercenaires qui avaient agit ?
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a rose se redressa et plia la carte pour la glisser dans son sac. Elle tourna le regard vers la fille du gérant, puis finalement, elle reporta son attention sur le gérant lui-même. Lui promettre de ramener sa femme et la mère de sa fille lui brûlé les lèvres, mais elle savait très bien que faire ce genre de promesse n’était pas idéal. Les promesses incitaient à garder espoir. La chute ne serait que trop grande si finalement cette promesse ne pouvait être tenue. Le chef des lieux et sa fille semblaient déjà résignés. On voyait qu’ils acceptaient leur sort et le sort de l’être cher qu’ils venaient de voir disparaitre… Dans un sens, Ryuu comprenait, mais une grande part d’elle refuser de l’accepter. Comment peut-on abandonner aussi facilement ? Sur cette pensée, elle se leva de sa chaise et posa son verre sur la table en bois.
« Nous allons partir. Nous reviendrons ce soir. Gardez nos chambres respectives réservées, même si nous ne revenons pas aujourd’hui. »
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it-elle en s’approchant de la porte de la bâtisse. Elle l’a franchi et le ciel pluvieux fit son apparition. C’était un temps de merde pour une expédition comme celle-ci. La rose lâcha un léger soupir, puis elle porta son attention sur Fenkoll qui sortit à son tour du bâtiment.
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ui, semblait surexcité. Près à taper tout ce qui bouge. À bouffer les mercenaires qui ont réalisé tous ces enlèvements. Elle, semblait déprimée et en colère. Une question subsiste. Qui se défoulera le plus en attrapant les coupables ? La bête sauvage comparable à un loup assoiffé de sang ou la dragonne qui doit contenir la marque de la colère ? Cette mission devrait être intéressante.
« Que suggères-tu pour trouver les mercenaires d’hier ? »
Ryuu spécifia au gérant de l’auberge de garder les chambres des deux mages à disposition pour leur retour même s’ils ne l’étaient pas ce soir, tout en se dirigeant vers la porte de la bâtisse. Il franchit la porte laissant apparaitre le ciel pluvieux faire son apparition. Fenköll suivit le jeune mage dans une humeur surexcité, prêt à tuer la première personne qui s’interposerait à leur chemin. Le jeune mage qui le précédait semblait lâcher un soupir en voyant le temps pourrit qui allait leur tenir compagnie pour leur petite expédition avant de reporter son attention sur le loup qui venait de sortir du bâtiment et de lui demander ses suggestions pour la suite des évènements.
« Et bien commençons par nous diriger vers cette zone C pour enquêter sur la chose et nous aviserons en fonction des résultats. » Lui répondit le loup. « Prenons par la route principale. »
Les deux compagnons partirent donc en direction de la zone C en passant par la route principale de la ville. Durant leur traversée de la ville leur discutions se faisaient rare voir inexistante et les rues n’arrangeaient pas les choses, elles étaient totalement désertes et les bâtiments de part et d’autre de la rue étaient condamnés, barricadé. Mais au bout d’un certain moment Fen se rapprocha du jeune Ryuu. Il garda le silence pendant un certain temps.
« Nous sommes suivis ne regarde surtout pas… » Dit-il en posant sa main sur la tête du jeune homme. « Ils sont trois : deux avec une simple épée et le troisième se bat avec un marteau à deux mains, mais ne prend surtout pas l’initiative de les attaquer, c’est un piège les autres doivent être caché sur les toits ou dans un coin d’une ruelle. Je ne sais pas si c’est notre objectif qui vient se jeter dans la gueule du loup ou de simple membre qui veulent faire deux grosses prises pour avoir une augmentation. »
Fen garda sa main sur la tête du jeune Ryuu pendant qu’ils continuaient d’avancer puis il la descendit au niveau de son dos pour pouvoir le diriger dans une ruelle qui semblait sûre.
« Restons là le temps de voir ce qu’ils vont faire après on pourra jouer un peu avec eux. » Dit alors Fenköll avec son regard de prédateur.
Les mercenaires qui les suivaient passèrent devant la ruelle comme s’ils n’avaient pas vu les deux compagnons y entrer. Il commença donc à prendre son katana en main et à se diriger vers la rue principale pour attaquer les mercenaires en arborant un sourire d’une sauvagerie extrême.
es choses s’étaient déroulées très vite. La jeune femme comprenait la situation et une petite montée d’adrénaline se faisait ressentir malgré son grand calme apparent. Ils étaient suivis et depuis un petit moment maintenant. En fait, depuis qu’ils avaient emprunté la rue principale de la ville. Les rues étant désertes, il n’y avait pas dix mille façons de se débarrasser de ces gênes. Les semer serait impossible. Il ne restait donc plus qu’une chose à faire. Les fracasser. Leur faire regretter de jouer aux petits malins ! Mais ne nous précipitons pas. Calmosse.
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a jeune femme aux cheveux roses frôla du bout des doigts la poignée de son katana une brève seconde avant de se faire entraîner dans une petite ruelle par Fenköll, coupant ainsi sa longue réflexion et ses comptes. Elle avait repéré deux hommes cachés dans la petite ruelle devant laquelle ils étaient passés quelques secondes plus tôt, ainsi qu’un homme qui se déplaçait sur un des toits, qui n’était, soit disant passant, pas du tout discret puisqu’il avait fait tomber une tuile en bois.
R
yuu, pressée contre Fenkoll posa la main sur la poignée de son arme et se dressa face à la rue principale. Elle s’apprêtait à sauter sur les mercenaires, mais elle fut devancée par Fenkoll qui lui passa devant pour s’aventurer sur la route et ainsi, être le premier sur le terrain. Un soupir s’échappa des lèvres de la dragonne, suivi d’un sourire qui disparut aussitôt, laissant place à un rictus de douleur en sentant une pointe s’enfoncer dans la chaire de sa gorge. Par reflexe, elle porta sa main à son cou et arracha l’objet pointu pour le jeter sur le sol sableux. Une putain d’aiguille. La dragonne plaqua sa main sur le mur en pierre et porta sa main libre à sa tête. Le sol tournait sous ses pieds, et même si elle s’accrochait à ses forces mentales pour ne pas céder à l’effet du produit dont l’aiguille avait été enduite, cela ne servait pas à grand-chose. En même temps, il fallait être débile pour croire que la simple volonté pouvait vous tenir, éveiller et vous aidez à lutter contre un produit puissant, injecter dans l’artère. Cela ne faisait que retarder le processus. Mais ce petit retardement venait de permettre à la rose de voir le visage de son agresseur. Enfin, d’un de ses agresseurs. Ils étaient plusieurs, mais l’un d’eux se distinguer par une couleur de cheveux bleue pétard et ses multiples piercings et tatouages.
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yuu avait perdu Fenkoll de vue et sa vision se faisait floue au fur et à mesure des secondes qui passèrent. Ses jambes finirent alors par céder sous son poids et son corps faible s’écrasa lourdement sur le sol, la tête cognant de plein fouet la roche et le sable avant de la faire sombrer dans un profond sommeil. Inconsciente.
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e n’est que plusieurs minutes plus tard qu’elle avant pu ouvrir légèrement les yeux, mais sa vue était toujours aussi floue et la lumière du soleil était en train de l’éblouir, ce qui n’arrangait en rien sa situation. Tout ce qu’elle avait pu comprendre, c’est qu’elle n’était plus avec Fenkoll et qu’elle était portée par un homme costaux, faisant peut-être deux fois sa corpulence féminine. Ce type n’était pas seul, il était entouré de plusieurs hommes. Ce n’était pas bon. Toujours aussi discrète, elle referma les yeux et laissa son petit sac tomber au sol. Une chance pour elle, ils n’avaient rien remarqué, ou alors étaient-ils trop bêtes pour y porter attention ? Dans tous les cas, c’était une bonne chose pour la rose. Elle avait pu laisser un indice derrière elle. Si Fenkoll trouve le sac, il sera déjà sur la voie. Plus loin, elle laissa alors tomber son bracelet. Encore plus loin, elle laissa tomber son second et dernier bracelet, mais cette fois-ci, avec beaucoup moins de succès que prévu. L’un des hommes s’approcha d’elle, hurlant de cesser la marche. Il glissa sa main dans les cheveux roses de la Ryuu, désormais détachés et visibles à la vue de tous puisque son bonnet avait été disparu. Il avait surement été arraché par un des hommes juste après son évanouissement. Une fois sa main logée dans la chevelure de la dragonne, il tira dessus pour lui faire lever le visage, ce qui arracha une grimace à la rose. Oui, c’était douloureux, mais putain, il puait surtout de la gueule celui-là.
« T’as mère t’as pas appris à te laver les dents ? »
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it-elle en serrant les dents à cause de la douleur que lui procurent les tiraillements sur sa tignasse. Elle aurait peut-être dû se taire pour cette fois puisqu’elle n’était certainement pas en position de force, bien au contraire. Les mains liées dans le dos, elle était portée par l’homme baraqué comme si elle n’était qu’un vulgaire sac de patate, sur une de ses épaules. L’inconnu afficha un léger sourire, faisant ainsi disparaitre sa mine coléreuse. En réalité, cette dernière était presque plus rassurante que son sourire. Il leva le poing et alors qu’il s’apprêtait à l’abattre sur le visage angélique de la dragonne, une voix retentie.
« Stop. Ne l’as touche pas. T’sais très bien que les patrons veulent qu’elles restent toutes en bon état, sinon elles valent plus rien. En plus, celle-là est pas mal, on n'en avait pas vu des comme ça depuis un moment. J’suis sûre qu’elle cache de très bons atouts. »
L
’homme qui venait de prendre la parole s’approcha d’elle en fixant la poitrine plate, cachée sous un sweat, de la maître de guilde. Il avait surement comprit qu’elle se faisait passer pour un homme et donc, que sa poitrine devait être soigneusement et minutieusement bandée pour l’aplatir le plus possible. Il se saisit alors du menton de la demoiselle pour la regarder dans les yeux.
« Dis-moi petite, t’es vierge ? T’ferais mieux de l’être parce que sinon les hommes vont se faire plaisir avant de te vendre au plus offrant. Mais rassures-toi, ils seront doux, il ne faudrait pas abîmer ce petit minois et ces fesses rebondies. »
I
l lâcha un sourire narquois. Elle pouvait lire dans son regard malsain du désir, mais surtout du sadisme et rien de bon. Il n’attendait qu’une chose, découvrir s’il allait pouvoir jouer avec elle avait qu’elle ne soit vendue ce soir comme esclave.
F
ronçant les sourcils et se tortillant sur l’épaule du colosse pour essayer de se libérer, Ryuu ouvra les lèvres et, un sourire peint sur ses dernières, elle planta ses dents dans la main de son agresseur avec férocité. Elle sentit le sang se déverser dans sa bouche et relâcha sa prise seulement lorsqu’il abattit sa main derrière le crâne de la demoiselle qui tomba de nouveau dans l’inconscience la plus totale. Ce n’est seulement que plusieurs heures plus tard qu’elle ouvrit de nouveau les yeux, dans une salle déserte, sans fenêtre, avec une simple porte en acier.
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lle se leva, bien que difficilement et prit appui sur le mur de fer pour rester stable sur ses deux jambes. La vision floue et un mal de crane abominable, elle porta une de ses mains derrière sa tête et c’est à cet instant précis qu’elle remarqua sa nouvelle tenue. Une nuisette et des plus sexy qui plus est. Le bandage de sa poitrine avait disparu et toutes ses autres fringues, bijoux et armes aussi. Elle espérait que Fenkoll aille bien et qu’il était sur une bonne piste pour la retrouver. Mais l’inquiétude était plus forte que l’espoir à cet instant précis. Elle avait déjà vécu ce genre de scénario, chez l’empereur.
Fenköll ne s’était pas senti aussi vivant depuis de lustres, il venait tout de même de se jeter directement sur le champ de bataille sans réfléchir et en laissant le jeune Ryuu sur le banc de touche même s’il pouvait le rejoindre à tous moment. Le petit moment de jeu de Fen battait son plein, les deux mercenaires qui étaient planqués dans une ruelle en contre bas les avaient rejoins et l’imbécile qui se déplaçait sur les toits aussi, Fen finit par se retrouver à six contre un parce que bizarrement Ryuu ne l’avait pas rejoins, mais il n’en avait que faire pour le moment, car tout ce qui importait pour lui, c’était de s’amuser avec ces six imbéciles. Il en avait repéré un pour ne pas le tuer, celui qui lui paraissait le plus apte à lui dévoiler l’emplacement de leur cachette, les autre il ne se gênerait pas pour les tuer et c’est ce qu’il s’empressa de faire avec le premier qui se jeta sur lui. Il lui assainit un coup en plein cœur, il enchaîna le deuxième en le tranchant en deux. La troisième attaque fut lancée par celui qui avait le marteau à deux mains, Fen esquiva sans mal le coup et trancha les deux bras du mercenaire d’un coup net, il planta son katana dans le thorax du quatrième pour ensuite la retirer et couper la tête du troisième. Pendant ce temps, le cinquième mercenaire pensait s’éclipser discrètement, mais en vingt, Fen le repéra et lança son katana en direction de celui-ci qui se logea dans sa nuque.
Il se dirigea ensuite vers le dernier mercenaire pour lui demander où se trouvait leur planque, mais il remarqua une cicatrice sur son cou. Le bougre d’imbécile était muet. Fen le regarda dans les yeux avec un regard énervé, mais en abordant son sourire amusé et lui brisa le cou. Il retourna dans la ruelle où il se trouvait avec le jeune Ryuu en récupérant son katana au passage.
« Alors on n’est pas venu s’amuser à la petite fête ? ... » Dit-il en arrivant dans la ruelle.
Mais personne Ryuu avait totalement disparu de cette ruelle, il ne restait plus qu’une aiguille sur le sol et des traces sur le sol sableux en plus de celles laisser par Ryuu et Fen. Il ramassa l’aiguille et l’examina minutieusement, il remarqua une légère odeur, un parfum, l’odeur d’une femme.
« Bon, c’est déjà un bon début de piste, on fera avec… ça fait quand même un moment que je ne me suis pas transformé en étant réveillé, j’espère que je n’ai pas perdu la main. » Se disait-il en se frottant la nuque.
Le cercle magique apparu sous les pieds de Fen et une aura l’enveloppa, son take over commençait à le transformer des pieds à la tête en une bête féroce aux allures de félin et de loup à la fois, les pattes arrière d’un lion avec des griffe acérée, une queue de lion les pattes avant ressemblaient à celles d’un humain avec de longue griffe et la tête ressemblait à celle d’un loup ornée de cornes, son corps était recouvert de bandage aussi marron que son pelage. Il mesure environ 1.84m au garrot et environ 2.20m sur ses pattes arrière, un vrai monstre.
Fen prit une grande inspiration et dit « Ha ça fais vraiment du bien des fois de prendre cette forme. Bon maintenant, je vais pouvoir suivre cette odeur puisque mes capacités physiques et sensorielles son augmentée. » Il prit la direction du fond de la ruelle puis que le parfum et les traces partaient dans cette direction, comme la ruelle s’avérai être un cul-de-sac il prit une impulsion et bondi sur les toits. Il continua de courir sur les toits en suivant le léger parfum pour enfin en redescendre dans une nouvelle petite ruelle où il trouva un petit sac qui ressembla à celui que possédait Ryuu , il l’examina un petit moment avant d’en conclure qu’il appartenait vraiment au jeune homme. « J’espère qu’il ne lui est rien arrivé de grave. Mais quand même, je me demande pourquoi cette odeur si féminine… Bon après tout chacun ses délires. Bon, ce qui est sûr, c’est que je suis sur la bonne voie. » Pensait- il en accrochant le sac sur une bande au niveau de sa taille puis il continua à suivre le parfum. Après avoir zigzagué dans quelques rues, il tomba sur un des bracelets de Ryuu, Fen le regarda un petit instant avant qu’un sourire qui ressembla à un sourire niais naisse sur son visage. « Hm… Je devrais penser à en porter plus souvent sous cette forme, parce que ça me va vraiment bien. » Pensa-t-il en enfilant le bracelet sur une de ses cornes pour ne pas le perdre.
Fen continua sa route et encore une fois après plusieurs rues traversées, il retomba sur le deuxième bracelet de Ryuu, mais cette fois, il n’était pas dans le même état que l’autre, il était totalement abimé, mais pas au point d’être totalement fichu. Il le récupéra et le plaça sur sa deuxième corne, Fen remarqua aussi quelques mèches de cheveux roses d’une pureté qu’il n’avait jusqu’à présent jamais vu. L’odeur qui s’en échappait était identique à celle du jeune Ryuu, pour une raison inconnu ceci mit Fenköll en colère. Il se dressa sur ses pattes arrière et poussa un rugissement qui fit trembler les murs des maisons alentours et qui se fit entendre à l’autre bout de la ville, il se remit sur ses quatre pattes et se mit à courir à toute vitesse dans la direction vers laquelle le menait l’odeur de Ryuu. Il se retrouva sur les quais sur une grande place avec au centre un immense entrepôt.
omment vous faire comprendre ce que la demoiselle ressentait à l’heure actuelle ? Non seulement, elle était enfermée dans une pièce sans fenêtre, sans la moindre ouverture, rien de mieux pour les crises de claustrophobie, mais en plus, elle ne savait pas du tout si Fenkoll allait réussir à la retrouver sans pour autant se mettre lui-même en danger.
L
a fraîcheur avait envahi la pièce depuis un moment. Personne n’était passé la voir. Ni eau, ni nourriture. C’était une des techniques de bases pour créer la panique et la folie chez une victime séquestrer. C’était aussi employé dans les tentatives de manipulations des agresseurs. Première étape : enfermer la victime dans une pièce sans aucune échappatoire outre que la porte par laquelle elle entre. Autrement dit, pas de fenêtre, pas de trappe. Avec le temps, la cible finira par se sentir oppressée. Seconde étape : retirez-lui ses vêtements et ses effets personnels, bijoux et armes. Tout ce qui lui permettrait d’espérer et de lui donner suffisamment de force mentale pour lutter et s’accrocher. Troisième étape : mettez-la dans des conditions de vie difficile, voire inhumaine. Privé de chaleur, de nourriture et d’eau. La soif, la fin, le manque de chaleur boucle cette liste. La cible finira par vous supplier de l’aider et finira par vous voir comme son bienfaiteur. Vous passerez du statut de kidnapper, d’assassin et de monstre, à celui de héros et de sauveur. Tout n’est que psychologie. En procédant ainsi, vous détruisez petit à petit ce qu’est cette personne, ce qu’elle pense être et vous aurez 99% de chance que cela fonctionne. Il arrive parfois que l’on tombe sur des têtes brûlées qui sont loin d’être aussi facile à faire tomber, à corrompre. Mais sachez que personne n’est invincible. Tout n’est que patience.
R
yuu donna un coup dans la porte en fer en serrant les dents. Elle ne supportait pas d’être enfermée de la sorte et surtout, on lui avait retiré le collier qu’elle tenait de sa mère. Elle avait déjà vécu tout ça lors de son chaleureux séjour chez l’empereur. Il avait suivi les étapes détaillées juste avant, une à une, à la lettre, seulement, elle était plus forte qu’elle n’en avait l’air. Elle n’avait jamais cédé. Elle n’avait jamais abandonné, malgré le manque de nourriture, d’eau. Malgré les blessures. Il faut dire qu’elle avait été aidée aussi. Par Kagami. En y repensant, peut être que l’empereur était au courant. Il n’était pas aussi bête. Quoi que…Au vu de ses agissements et de l’oppression qu’il exerce sur le monde, c’est à se demander. Il avait surement dû remarquer les coupures sur les bras de son jeune disciple, causées par les épines des rosiers qui camouflée l’ouverture ouvrant sur la pièce où était gardée Ryuu. En y repensant, peut être que l’empereur voulait que Kagami gagne la confiance de la rose, pour mieux lui soutirer les informations plus tard, sans que son disciple ne le sache pour autant… OH merde, mais pourquoi est-ce qu’elle pensait à ça maintenant ?! Ce n’était clairement pas le moment de repenser à toutes ces choses.
R
yuu se frotta le visage en s’assaillant sur le banc de métal au fond de la pièce. Aucune échappatoire. Tout ce qu’elle pouvait faire, c’était d’attendre qu’ils ouvrent cette maudite porte. Elle se pinça la joue, histoire de s’assurer qu’elle n’était pas simplement endormie, en plein cauchemar. Pour le coup, elle aurait préféré. La jeune rose pencha la tête vers sa tenue et laissa s’échapper un soupir. Sans déconner, ils n’avaient rien de mieux qu’une nuisette courte et bien trop légère ? Puis, c’est en se faisant cette réflexion que tout se mit en place dans sa tête. Elle se trouvait au cœur même du quartier général de cette fameuse organisation qui enlève les femmes et les enfants. Il faut croire que dans son malheur persiste une pointe de chance. Un sourire éclaira son visage. Les affaires reprennent. Quoi de mieux pour détruire une organisation et libérer des prisonniers utilisés comme marchandises, que s’infiltrer directement dans la structure ?!
A
lors que la dragonne reprenait enfin son calme et retrouvait tous ses moyens, des bruits de pas se firent entendre, approchant de sa direction. La porte s’ouvrit alors, laissant apparaitre dans l’encadré de cette dernière, l’homme baraquée qui l’avait porté plus tôt jusqu’à ici, ainsi que l’homme capuché qui les accompagné. Ce dernier s’approcha d’elle la détailla de haut en bas.
« Une vraie perle. On pourra en tirer un bon prix. Emmenez-là. »
L
’homme corpulent se saisit fermement d’un des bras de Ryuu et l’entraina alors dans le long couloir. Les murs n’étaient pas de pierres, mais de métal. C’était probablement une bâtisse sous terre. En temps normal, la maîtresse de Fairy Tail se serait contenté d’électrocuter ses agresseurs, mais l’opportunité de mener à terme la mission était trop grande pour faire un faux pas et déclencher l’alerte générale. La jeune femme suivie donc ces kidnappeurs en silence et sans résister, avant de se retrouver dans une grande salle lumineuse. Des projecteurs de lumière se trouvaient un peu partout dans la salle et un bruit lourd et sourd envahissait les lieux. Des centaines d’individus étaient en train de discuter dans la salle, installés pour la plupart autour de table ronde de 5 à 7 personnes. Ryuu fronça les sourcils et compris aussitôt ce qui était en train de se passer et ce qui l’attendait. Elle allait être venue. Soit comme esclave, soit comme prostituer ou même les deux. À cette idée, elle espérait que Fenkoll l’a retrouvé rapidement. Elle pouvait foutre le bordel, mais avec toute cette populace, elle aurait des difficultés à s’en sortir indemne.
L
a dragonne fut alors poussée au beau milieu de la scène et des projecteurs de lumières se braquèrent sur elle, l’éblouissant soudainement. Elle posa une de ses mains devant son visage par réflexe alors qu’une voix masculine se fit entendre dans la salle.
« Mes dames et messieurs, nous continuons les enchères et cette fois-ci, nous vous présentons la perle de la perle. Des cheveux roses naturels, une peau blanche et douce, grande et fine, mais gracieusement musclé. Cette demoiselle a entre 20 et 25 ans et accrochez vos ceintures chers amis. Elle est belle et en plus de ça, elle a du caractère. Que ma main en témoigne ! »
D
it-il en levant la main que Ryuu avait mordue quelques heures plus tôt pour montrer la morsure. À cet instant, l’homme capuché garda le silence et la salle se mit à s’agitait. La voix des hommes qui proposaient des prix résonnaient entre les murs devant le regard choquée de la concerner.
Dernière édition par Ryuu Seiko Dragneel le Sam 19 Mar - 15:04, édité 1 fois
Seul une centaine de mètres le séparai de l’imposante porte en bois de l’entrepôt, Fen repris sa course en direction de l’entrepôt et embouti la porte qui tomba dans un vacarme à en réveiller les morts. Une fois le nuage de poussière retomber Fen constata que la pièce principale de l’entrepôt était vide. Étais ce un piège? Non elle était tout simplement vide. Il se déplaça dans l’entrepôt en suivant la direction la plus proche dans laquelle se dirigeai l’odeur de Ryuu tout en restant sur ses gardes, il entra dans un couloir qu’il suivit et se retrouva devant une porte en bois qui ressemblait à une porte de prison. Il l’arracha comme si ce n’était qu’une vulgaire feuille de papier et trouva derrière une pièce remplis d’objet en tout genre mais il ne pris à l’intérieur qu’un sac de voyage de Ryuu ainsi que son katana, il récupéra par la même occasion une corde qui trainai dans un coin et l’attacha sur le katana pour faire une sangle. « Je ressemble de plus en plus à un porte manteau… » Pensa-t-il en plaçant le sac sur une de ses corne, il enfila ensuite le katana autour de son cou par la sangle de fortune qu’il avait fais. En sortant de la pièce il remarqua du coin de l’œil une pile de vêtement avec à côté les vêtements du jeune Ryuu, en le ramassant un collier tomba par terre, il était avec les vêtements donc Fen le récupéra et mis le tout dans le sac. Il rebroussa chemin jusque dans la salle où il se trouvait en entrant dans l’entrepôt pour suivre la seconde piste qui cette foi allait surement le mener à Ryuu, mais un petit problème se présenta en face de lui, le doux parfum qu’il suivait jusqu’à maintenant se dirigeais tout droit ver un mur. Loin d’être bête il examina le mur ainsi que la zone proche, il remarqua alors au sol à proximité du mur des trace d’usure due à un frottement régulier comme lorsque l’on ouvre une porte qui frotte le sol. Il chercha donc une sorte de levier qui permettra d’ouvrir cette porte dissimulée, en le cherchant Fenköll avait légèrement oublié qu’il était toujours sous la forme d’Hati et donc qu’il était assez imposant, il fit alors tomber une bouteille par inadvertance et inhala les vapeurs qui s’en était échappé. Il trouva le levier qui était une dalle sur le mur, la porte dissimulée s’ouvrit dans un grincement sourd.
Derrière cette cloison se trouvait un escalier qui descendait sous terre, plus Fen descendait plus la température diminuai légèrement. Arrivé en bas des escaliers la température était assez basse pour que lorsque l’on respire de la fumée se forme, devant lui se trouvait un long couloir peut éclairé, toujours sous sa forme de démon Fenköll avançait dans le couloir jusqu’à ce que celui-ci ce divise en trois. En se concentrant un peut il percevait des vois, un son sourd mais suffisamment audible sous ça forme actuelle. Il prit donc le couloir du centre d’où venait le son des voix, plus il avançait dans le couloir plus les voix devenait forte, on aurait dit une armée qui acclamait le discours de leur général mais en se rapprochant les mots qui était prononcé devenait plus claire. Il ne s’agissait pas de mot mais de prix « 500 000 ! ; 600 000 ! ; 700 000 ! ; 1 000 000 de jewels ! … » En arrivant devant au bout du couloir deux gardes était posté devant une porte mais ils n’avaient pas remarqué l’arrivé de la bête, trop occupé à zieuter dans la salle.
« hmm j’espère que ce n’ai pas ce que je pense …. » marmonna-t-il, « Qui va là !!! » entonnairent les gardes, mais malheureusement pour eux la bête était trop prêt, la seul chose qu’ils purent voir était les yeux doré derrière un écran de fumé provoqué par son souffle. Fenköll les attrapa par la tête et la fracassa contre le mur, au même moment le son des voix disparu, il se redressa et ouvrit légèrement la porte pour voir ce qu’il y avait de l’autre côté. Contre toute attente il s’agissait d’une salle ressemblant à un théâtre mais elle ne servait pas à faire des spectacles mais plus pur des ventes aux enchères, au devant de la salle se trouvait une scène relativement grande. Fen fit une fixette sur la scène, dessus se trouvait un homme d’une bonne carrure et qui portait une capuche –il devait servir de commissaire priseur- mais se qui l’intéressait le plus se trouvait juste derrière lui, une jeune femme d’une vingtaine d’année, grande et fine, une peau pâle, les yeux bleu et une chevelure rose longue et soyeuse, sa tenue était des plus extravagante mais ce n’était pas elle qui avait dut la choisir, elle était en train d’être vendu au enchère mais quoi de mieux qu’une nuisette pour faire baver tout ces vieux chier galeux qui était présent dans la salle. D’un coup sec il frappa les portes ce qui les fit valsé de chaque côté de la scène soulevant un nuage de poussière au passage, Fen s’avança, resta immobile un instant et pris une pose fière ; le torse bombé, la tête haute et les bras posé sur les hanche. Il prit une inspiration et d’une voie imposante et bestiale il dit « I’m Batman !!!! » ce qui laissa les occupant de la salle de marbre, il baissa la tête en direction de la jeune femme qui se trouvait sur scène et dans un regard intense il lui fit un « blow kiss » -pour expliquer cette écart de personnalité ; souvenez-vous les vapeurs qu’il a respiré plus tôt oui elles ont un effet délirant- tout en frappant les hommes armé qui fonçait sur lui.
e qui était le plus gênant dans cette situation, ce n’était pas le fait que Ryuu soit mise en vente comme un vulgaire objet à des prix totalement indécents qui frôle l’idiotie humaine. Non. C’était tous ces regards avides de chaires chaudes et douces qui étaient posés sur elle. Frissonnant de tout son être, la jeune rose se sentait plus qu’épiée et voulait se cacher plus qu’autre chose, mais malheureusement, vu la situation, cela risquer d’être compliquée.
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a jeune femme profita des enchères grimpaient à vite grand V pour explorer la pièce du regard. Elle était grande. Bondée de monde, surtout des hommes, mais aussi des femmes. Tous de hauts rangs dans la société, on pouvait le constater aux vêtements qu’ils portaient. Leur manière de se tenir, de parler. La manière dont les femmes remuaient l’éventail devant leur minois. La jeune femme laissa son regard partir en quête de porte, d’échappatoire, de trappe. Et bingo ! Derrière cette foule bruyante et puant le parfum, une porte. Le seul souci, c’est que pour l’atteindre, il faudrait réussir à s’échapper de la scène et en plus de ça, traverser toutes les foules en chaleur. Ryuu lâcha un soupir et serra les dents alors que les enchères étaient en train de grimper à 2 millions de kinahs. Une somme exorbitante, certes, mais elle refusait d’être vendue et encore moins à ce prix ridicule à ses yeux. Néanmoins, chercher une solution avec tout ce brouhaha était une tache des plus compliquée.
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ne chance pour elle. Sa chance allait arriver dans quelques secondes. Si le silence était maître des lieux, on aurait pu entendre des frottements de griffes sur le sol en approche. Tout ce qu’on put entendre, c’était la porte se faire fracasser de l’extérieure avec une force telle qu’elles firent projeter sur les côtés de la scène en laissant derrière elles un nuage de fumée. Ryuu, comme toutes les personnes présentes dans la salle se tournèrent aussitôt vers le bruit fracassant puis le silence prit possession de la salle alors que la fumée se dissiper petit à petit. Plus elle disparaissait, plus on pouvait distinguer une silhouette se dessiner et c’était loin d’être une silhouette commune. Un loup ?
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a dragonne s’approcha sur le devant de la scène puis la fumée se dissipa finalement entièrement et apparu alors un loup, marchant sur ses deux pattes arrières. Imposant, ça, il l’était. En fait, si vous vous preniez une de ses pattes avant dans la tête, vous crèveriez surement sur le coup, sauf si vous êtes capable de survivre avec le crâne à moitié aplatit. Ryuu fronça les sourcils et regarda la créature enragée qui tourna le regard vers elle et la regarda, s’arrêtant de faire tout mouvement avant de bomber le torse, poser ses mains sur ses hanches et crier « I’m BATMAN »… Oui, vous m’avez bien compris. Qu’est-ce qu’il avait sniffé ce loup sur patte ? Suite à son annonce farfelue, il lança un bisou à la rose qui arqua un sourcil avant de comprendre. Elle le connaissait. Lui ne l’avait peut-être pas reconnue, mais on ne trompe pas l’odorat d’un dragon slayer. Fenkoll !! Il ne pouvait pas mieux tomber ! Ryuu afficha un léger sourire laissa se balader entre ses doigts de petits filaments électriques avant de parcourir ses bras, par endroit. Il était temps de retourner la situation à leur avantage et d’ainsi, faire libérer toutes les personnes prisonnières des lieux. La jeune femme se jeta sur l’homme capuchonet qui n’était autre que le maître des lieux et le chef de cette bande de minables. Elle lui asséna un coup-de-poing au visage par surprise et le plaqua sur le sol avant de hurler.
« Fenkoll ! Envoie-moi mes armes ! »
D
it-elle en levant la main pour lui montrer qu’elle attendait une réaction. Le jeune homme s’exécuta entre deux contre-attaques pour tenir face à la horde de gardes armées. La dragonne planta ses deux dagues aussi vite qu’il n’en fallait pour le dire sur les côtés de sa proie, puis elle planta finalement Kojimaru, son katana, à l’extrémité. La mage murmura alors « KEIMUSHO NO RAITONINGU » avant de sauter hors du triangle formé par ses armes. Une prison électrique se forma alors autour du maître des lieux et un sourire illumina le visage de la dragonne.
« Si tu essayes de sortir de cette prison, tu seras électrocuté à mort. Je te déconseille d’essayer. De même, si un de tes pantins essaye de me tuer, la prison explosera d’elle-même et ce qui se trouve dedans finira en charpie…AH ! Mais c’est vrai. C’est ton petit cul qui se trouve piégé ! C’est drôle comme situation. Allons jusqu’au bout des explications. Si un de tes pions touche encore mon amie ou moi-même, il me suffit d’un claquement de doigts pour que la cage explose… »
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ur ces mots, l’homme visiblement surnommé « Key-sama » par ses gardes du corps, leur ordonna de cesser toutes offensives. Ils s’exécutèrent aussitôt. Quoi ? Elle avait menti oui et alors ? Non, la prison n'explosera jamais au claquement de ses doigts. Ni même si elle meurt. Par contre, une chose est vraie, s'il s'amuse à la traverser, lui ou quiconque d'autres ne maitrisant pas la foudre, serait éléctrocuté sur le champ. Peut être pas à mort, mais assez pour être sonné un bon moment.
« Bien bien… Maintenant, tu vas ordonner à tes serviteurs de libérer chacune des personnes que tu as enlevées et que tu séquestres et ordonner à ces idiots de richous de se barrer d’ici à grande vitesse, sinon je ne donne pas cher de leur petite fesse. Regarde le loup, je crois qu’il à faim et qu’il ne cracherait pas sur une cuisse de bourgeoise écervelée. »