Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Bonjour à toutes et à tous,
je vous annonce que Kalerya Entre Monde ouvre ses portes !
Je vous invite donc à nous rejoindre sur le forum à l'adresse suivante :
http://kalerya-entre-monde.forumactif.org/
Euh... Pourquoi la nuit régnait déjà dans la ville ? On m'avait pourtant assuré qu'il était quinze heures quarante-deux, alors comment pouvait-il faire nuit ? Hum... Je semblais passé à côté de quelque chose d'important, mais quoi ? Aujourd'hui alors que je pose ce récit sur papier, je sais que c'est parce que je me trouvais à Nigtown, et que dans cette ville la nuit avait instauré sa suprématie. Mais lorsque les faits m'arrivèrent, ma mémoire m'avait une fois de plus fait défaut. Les rumeurs, les histoires conférant la riche citée de la nuit, je les avais entendus, mais aussitôt oubliés, pourtant le nom de la ville était évocateur, j'aurais franchement pu me rappeler de ce détails grâce à ça mais que voulez vous, pratiquer la magie m'avait prit un lourd tribut, celui de la mémoire immédiate. Mais passons ce n'était pas si important !
J'étais arrivé dans la ville, me dirigeant en réalité vers les montagnes de Geldius Spiritus. J'étais au début d'un long voyage, un voyage vers Ettinsmore, dans les montagnes. J'avais choppé un avis de mission sur un tableau publique et avait décider de venir en aide au commanditaire du papier. Mettre fin à un esprit frappeur, ça devait pas être si compliqué que ça. De toute façon, il me fallait des jewels pour mon futur voyage vers Xiaoshi, alors c'était vite vu. Nigtown n'était qu'une escale, une ville dans laquelle je prendrait un peu de repos.
Mais quand même... Cette obscurité, c'était oppressant, comment les habitants de ce lieu pouvaient ils supporter cette condition météorologique chaotique ? Printemps, Été, Automne, Hivers... Jour ou nuit, rien ni change, toujours le même voile noir, cette même ambiance maussade. Une chose est sûre, étant originaire des déserts de Mû, moi, j'aurais eu bien dut mal à m'adapter en ce lieu. L'absence de nuages, les rayons de l'astre solaire l'éblouissant, et même la morsure de ce dernier, tout ça m'aurait beaucoup trop manqué. Et puis une ville constamment dans la pénombre. C'était mauvais pour les civils ça. Après tout partout dans le monde, dès que l'astre divin se couche, un monde de crapules fait son apparition. Pickpockets, meurtres, viols et j'en passe... Un monde horrifique profite de la nuit pour assouvir les pires pulsions des hommes, qu'en était-il dans ce monde ? Une autre question me vint à l'esprit : Darck Chest et les guildes noires avaient-elles des bases en ce lieu ? Je ne l'espérais pas !
J'avais parcouru la ville à la recherche d'un hôtel, traversant de grands buildings, des allées de casinos, d'hôtels, restaurant et commerces en tout genre. Moi qui cherchais un endroit pour manger et dormir, j'étais servi, il y en avait à foison, le problème, c'est qu'ils étaient hors de prix. Que voulez-vous, les établissements répercutaient dans leurs prix les loyers exorbitant qu'ils devaient payer pour rester en place. Tant de richesse, de luxe... Il était maintenant certain qu'il y avait dans cette ville un monde parallèle. Ne me faites pas croire qu'à Nigtown tout le monde à des moyens défiant toute concurrence leur permettant de se loger et de se nourrir. Bref, moi, je ne pouvais me résigner à m'arrêter, fallait pas déconner, sinon cette escale me reviendrait plus cher que la raison pour laquelle j'entre prenais ce voyage... Ça n'aurait pas de sens !
Mes pas m'avaient mené jusque dans une fête foraine. Je marchais sans réfléchir, sans destination concrète. J'étais plongé dans mes pensées, n'ayant même pas remarqué que je m'étais engouffré dans ce lieu de jeu et d'attraction. Une voix s'éleva, non loin de ma position, à l'entrée d'une attraction sensée offrir une foison de frayeur à ceux qui la parcourraient :
-Hey toi, ma jolie ! Faut être deux pour rentrer dans cette baraque minable. T'as l'air intéressé alors autant lié l'utile à l'agréable, hein ! Allons y ensemble, on pourrait... Faire connaissance !
Il eut un petit rictus et tira une gaffe de sa cigarette avant de la jeter nonchalamment non loin de son groupe "d'amis" qui ricanait déjà de la situation qui s'amorçait. Le type était plus grand que moi d'environ cinq centimètres et semblait plus fin, disons moins bien bâti, mais pour les petits briguants et les civils, il devait impressionner un max. Il passa une main dans ces cheveux ébouriffés et s'approcha un peu plus de la jeune femme rousse. Cette fille, je ne le savais pas encore, mais c'était Karia, une mage faisant partie de la guilde blanche la plus renommé : Fairy Tail ! Ne la connaissant pas, je ne m'attendais à rien de sa part. Je n'aimais pas ce type, il faisait le caïd en tentant d'impressionner pour forcer la main à la jeune femme. Je serrais les poings et fis un pas. Cependant, une main féminine m'arrêta. Étonné, je détournais le regard pour apercevoir une brune portant une tenue la mettant plutôt... Disons en valeur pour ne pas dire autre chose ! La femme me fixait de son regard aguicheur :
-Wouah ! Quelle grande épée tu as là ! C'était un lot de ce parc d'attraction pourri ?
C'était une blague ? Que me voulait réellement cette femme ? Etait-ce un appât ? Ou une péripatéticienne ? J'arquais mon sourcil en la regardant de bas en haut, puis inquiet, je reportais mon regard sur Karia.
-Oublie la rousse là-bas. Elle est déjà occupée, viens plutôt avec moi, mon beau. Avec moi, tu seras gagnant à coup sûr !
Comment ça a pu dégénérer à ce point en si peu de temps ? Mon regard oscillait entre la femme qui me collait et la situation dans laquelle était fourrée la mage blanche.
D’où venaient elles déjà ? Ah oui de nul part et d’ailleurs à la fois. Karia revenait d’une mission éreintante, quelque chose d’un peu compliqué. Combien de temps déjà ? Plusieurs semaines ? Un mois ? Oui… Un mois entier, une saine mission longue comme elle en faisait plutôt rarement. En soit rien de bien méchant ou compliqué. Surveillance et protection. Ca aurait pu durer moins longtemps, si le commanditaire n’était pas quelqu’un méticuleux et ô combien sur de lui. Monsieur avait décidé qu’on en voulait à sa vie. Monsieur avait encore qu’on le protège. Monsieur était riche. Monsieur avait donc payé pour que quelqu’un vienne garder sa porte et qu’il puisse enfin dormir sur ses deux oreilles.
Il y avait mit le prix en plus. mais radin pour radin, rien de plus. Kara avait eu le temps de lire beaucoup de livre. Elle avait eu le temps de faire le tour de son domaine. Il l’avait trainé dans toute ses sortie. Même celle du poney club. OUI. Personne n’avait voulu l’approché, personne n’avait tenté de le tué. Grand bien lui en fasse, dans un élan de gentillesse il avait enfin laissé Karia tranquille et cette dernière avait pu s’en aller avec sa récompense et pas un sous de plus. R.A.D.I.N
Rentrant plutôt sereinement, tout en faisant attention à ne pas se dévoiler de trop elle avait décidé de faire un escale à Nightown, ville présente sur son chemin et seule à fournir un service de nuit, quelque soit l’heure. Car il était en effet tard. Entrant dans la cité du rire et des jeu elle passait d’abord prendre une chambre d’hôtel. Quelque chose de simple et sans froufrous, pas besoin de voir les choses en grand. Entamant ainsi son gain par la même occasion.
Une fois posée elle se changeait pour une tenu sombre faisant ressortir sa chevelure rose poudré, quelque chose de passe partout qui n’attirerait pas l’attention sur le mage blanc qu’elle était… Ou gris qu’elle se considérait. Un peu de bon temps après cette mission étouffante ne lui ferait que du bien et lui changerait les idées. La cadette Dragneel n’était pas pressée de rentrer. Pas qu’elle n’en avait pas l’envie, loin de là, mais elle appréhendait encore et toujours les retrouvailles avait sa soeur. Elles n’avaient qu’un an de différence. Ryuu avait disparu pendant un bout de temps et Karia avait peur de ne plus reconnaitre sa soeur. Ainsi elle fuyait la dragonne comme une louve solitaire. La seconde faisait son travaille et fuyait en mission, loin de tout.
Dans un sursaut elle sortait de ses pensée. Karia était là, planté devant le miroir de sa sobre chambre d’hôtel. C’est vrai qu’elle lui ressemblait… Un visage peut être plus rond, des courbes moins affirmées, mais la ressemblance assez frappante était là. Tournant la tête pour ne plus voir son reflet elle avançait vers la porte, sortait de sa chambre puis de l’hôtel pour descendre dans les rues. Là, elle arpentait les grandes allées avant de se diriger vers les parcs de jeu. Rien de mieux pour oublier, quoi que… Seule ce n’était pas forcément très sympathique. Mais que faire. Elle voulait simplement profité de l’ambiance. Du rire communicatif des autres.
Ou de leur cris… A divaguer ainsi dans les artères des parcs d’attractions elle n’avait pas fait attention de l’endroit où elle se rendait… Ainsi la voilà à profiter des son, des odeurs et des couleurs. Elle regarder les gens rire, s’amuser et… Crier de peur ? … Pourquoi ? Ou plutôt la question est comment ? Elle était dépité. Karia pensait pouvoir profiter de la bonne humeur des gens et de choses joyeuses. Mais non, non non non. Pourquoi s’embêter de tout ceci quand une maison hantée de taille surhumaine vous tend les bras, hein ?
Pourquoi donc profiter de l’ambiance quand un homme vous accoste le torse en avant et les muscles bandé en vous demandant d’un ton nonchalant et en plus plein de convoitise que vous voulez aller à l’intérieur. Sérieusement… Karia et sa chance habituelle se maudissait déjà pour son idée. Alors qu’elle enlevait délicatement et avec un certain dégout le bras de l’homme qui l’avait attrapé elle se souvient d’un fait…. Pas d’utilisation de la magie… Non madame c’est interdit. Mouise. Il fallait qu’elle trouve une solution qui ne l’a mettrait pas en porte à faux.
Regardant autour d’elle alors que le jeune homme était insistant elle avisa un homme tout autant en difficulté. Apparemment… Souriant en coin elle se dégageait d’une énième embrassade avant de se jeté au coup du malheureux en criant :
- CHERI, Tu as pu venir ? Je ne t’attendait plus !!
Dans un soucis de réalisme et sans vouloir aller trop loin non plus elle susurrait d’une voix basse à l’oreille du moustachu. Faisant ainsi mine de l’enlacer pour de tendres retrouvailles.
- Joues le jeu. Si tu me sauves la mise je t’en serais très reconnaissante.
Ainsi elle attendait sa réponse. Quoi de mieux qu’un mensonge pour écarté les curieux, les haineux et tout autre personne à la présence lourdes de sens. Car l’un comme l’autre, leurs assaillant était tout sauf là pour jouer aux échec. Une envie de glauque et de macabre peut être ?
Invité
Invité
Ven 27 Nov - 0:13
« Mensonge !»
Cette femme me collait telle une sangsue. Je suis sûr que si elle en aurait eu la capacité, elle m'aurait sucé le sang comme les bestioles précédemment citées, et elle l'aurait refilé tout un tas de maladie par ce biais. Enfin pour le coup ça elle tentait de le faire par un autre moyen. Je ne voulais pas être violent avec elle, malgré son insistance. Après tout, j'étais fatigué, et j'avais un peu de savoir vivre qui m'empêchait d'être violent vis-à-vis de cette faible femme. Faible, car elle n'était certainement pas née comme ça. La vie, lui avait sans doute, concocté une expérience des plus déplorables pour qu'elle finisse ainsi dans les rues de Nightown. Mais, en quoi avais je le droit de la juger, moi aussi dans ma ville natal, non dans tout mon pays, j'étais un rébus de la société, un paria. Que voulez-vous, la vie est cruelle.
Ainsi, j'avais, au fond, de la pitié pour cette jeune femme dont je ne connaissais rien. Mais, je n'avais pas pour autant envie de rester avec elle, et de me plier à ses exigences. Heureusement, la mage, se dégagea de son "agresseur" plus au moins au même moment que je parvins à gentiment repousser l'autre jeune femme. La rousse me sauta donc au cou. L'attrapant au passage, je ne savais pas vraiment quoi faire. Elle m'avait un peu pris au dépourvu. Alors qu'elle m'en laçait, mettant ses mains autour de mon cou, je ne savais plus où mettre mes mains. Bah oui, fallait pas que je franchisse la ligne rouge et fasse tout capoter, pour autant, il fallait que cela fasse réaliste, que cela reste dans ce qu'elle voulait faire gober aux deux autres. Au "Chéri" je compris les intentions de la mage blanche, j'étais certes pas très futé, mais j'avais compris mon rôle. Je posais donc mes mains un peu au-dessus des hanches de Karia et lui chuchotais :
-Je veux bien, mais c'est quoi ton prénom... Non pas ça... Enfin si... Mais pas maintenant... On fait quoi maintenant
Dis-je me terminant par une moue, désespéré par mon propre cas. Me voilà dans toute ma splendeur... Magnifique première impression, bravo... Encore une fois mon esprit s'était embrouillé et par conséquent mes paroles étaient devenu confuses... Je voulais simplement lui signaler que j'allais jouer le jeu, mais non manifestement, c'était trop dur pour moi. En plus de ça, j'avais prononcé ma dernière phrase à haute voix, oubliant de chuchoter pour me concentrer sur la cohérence de ma dernière phrase. Mais ça, je pouvais le rattraper.
L'écartant un peu de moi en la tenant par les épaules, je m'adressais alors à Karia en la regardant dans les yeux comme si je m'adressais à mon âme sœur et déclarais le plus normalement et amoureusement que je le pus :
-Euuuuh... Ouai... Désolé pour le retard, je suis tombé sur cette épée en chemin, et tu connais mon grand amour pour les lames de collection, n'est pas, chérie ? J'ai pas pus résister... Mais t'inquiète pas à mes yeux, tu restes la plus belle.
Convaincant ou pas, pour parfaire mon interprétation, je pris la main droite de la rousse, pour la caresser doucement avec mon pouce, en signe d'affection. Ce spectacle saura-t-il contenter les deux autres ? Puis avec un grand sourire j'enchainais :
-Tu voulais aller dans cette maison hantée ? Eh bien allons y !
J'entamais donc le mouvement emportant avec moi la jeune femme que je tenais toujours par la main. Était-ce une bonne idée de fuir par cette attraction ? Au pire, la jeune femme m'en empêcherait. Les deux autres restèrent plantés là, complètement dégoûtés.
Son nom, puis non, pas son nom mais son mais quoi faire, puis a haute voix tant qu’on y est sinon c’est pas marrant. Elle en avait de la chance la petite Karia, tomber ainsi sur un tar qui sait pas se qu’il veut. Qui en plus de ça ne lui dit pas si elle a son accord ou pas. Pourquoi donc s’embêter avec ça hein ?
La prostituée les regardait d’un air dédaigneux, las de ce faire piquer ses proies. L’homme, lui, laissait sa proie, tout en regardant tout ceci d’un mauvais oeil, ce n’était pas normal, pas logique. Karia, elle, se demandait combien de temps elle pourrait encore tenir avant que l’on les dérange en remettant leur petit jeu en cause.
Fort heureusement, il n’avait pas l’air aussi bête qu’il n’y paraissait l’attrapant pas les épaules il l’a regardait avec amour alors qu’elle se sentait véritablement rougir sous son regard dorée. Doucement, elle hochait de la tête alors quelle savait combien son apparente passion pour les épée et les lames de qualité pouvait être vive.
- Je vois. Tu es pardonné alors mais ne me fait plus de peur pareil, j’ai cru que tu m’avais posé un lapin.
Dit elle avec cette moue boudeuse dont elle avait le secret. On pouvait presque croire à une vrai, vraiment, elle n’avait pas de mal à jouer la comédie, c’était flippant. Il attrapait sa main, caressant le dos de celle-ci alors quelle saurait d’un air tendre et presque niais. Elle se laissait même emporter alors qu’il indiquait l’emmener dans cette maison hantée qui fait hurler tant de monde. Soit. Elle n’aurais presque pas peur. Se faisant elle se laissait mener, regardant derrière elle les deux laissés pour compte qui, il semblerait, trouvaient bien du réconfort à partager leur mésaventure. Au moins cette dame aurait de quoi faire ce soir.
Elle le suivait petit à petit arrivant devant la queue ou tout de moins à son arrière. regardant l’homme, elle regardait ensuite sa main dans la sienne avant de la retirer un peu durement. Les plaçant, elle et sa jumelle, dans les poches de son Short. Karia avait le regard rivé vers le sol, vraiment qu’est ce qui lui avait prit…
- Désolé… Je n’ai pas vraiment trouvé d’autre moyen de me débarrassé ce se pot de colle… Je suis désolée si j’ai gâché ta soirée. Pour me faire pardonné, je t’offre le tour dans la maison hantée. Je m’appelle Karia est toi ?
Non, elle n’allait pas lui donner son nom enter, son prénom suffirait et encore, elle avait tendance à trouver que ce serait bien trop et que ça pouvait la mettre en danger. Elle avancée dans la file, arrivant presque au bout. Le plus important étant, pour le moment de savoir si elle pouvait avoir un minimum confiance en lui. Elle pouvait encore sentir le regard de son prétendant sur ses épaules et ce n’était pas pour lui plaire.
Mais leur tour venait et elle payait d’ailleurs pour eux deux souriant doucement avant de l’emmener dans cette maison hantée avec le sourire. Il était temps d’oublier cette mésaventure.