Forum RPG : Fairy Tail Rebellion
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
PortailAccueilNuages au dessus de Coast City [PV : Alcinoas Bleret] Q1BbsE1Dernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion

Bonjour à toutes et à tous,
je vous annonce que Kalerya Entre Monde ouvre ses portes !
Je vous invite donc à nous rejoindre sur le forum à l'adresse suivante :
http://kalerya-entre-monde.forumactif.org/


Au plaisir de vous revoir mes lucioles d'amours ♥️
Le Deal du moment : -36%
Aspirateur balai sans fil Dyson V8 Origin
Voir le deal
254.99 €

Nuages au dessus de Coast City [PV : Alcinoas Bleret]
Anonymous
Invité
Invité

Mar 29 Sep - 21:32
Cela faisait longtemps que je n'étais pas venue ici pour autre chose que le travail, ce n'est pas forcement une grosse perte. Je n'aurais jamais dû revenir ici. Cela fait combien de temps maintenant ? Dix ans, je pense, d'ailleurs elle plus que n'importe qui, ne devrai pas fouler de ses pieds une terre aussi sale. Mais évidemment, il est difficile de trouver certaines choses dans des lieux plus "classiques" on va dire et surtout, je ne peux rien lui refuser. Elle ?

Nuages au dessus de Coast City [PV : Alcinoas Bleret] 1443556705-nanami
Nanami est ma fille adoptive, il y a dix ans, elle était dans un conteneur à esclaves que j'ai libérées, trahissant par la même occasion la guilde pour laquelle je travaillais à l'époque. Raison de plus de ne pas être ici, si un combat s'engage, elle va être en danger. Mais en plus, je vais devoir rembourser ce qui sera cassé et c'est fatigant également. Peut-être moins que de faire le tour de ce marché en sa compagnie. Au moins, elle a passé le stade de l'âge des contestations, ce fut une époque difficile qui est passée.

"Père ?"

Même si elle est plus calme, cette manie qu'elle a prise de me vouvoyer me glace le sang. Pourquoi est-ce que l'on n'a pas de grands éclats de rire en se faisant un câlin père-fille comme à l'époque ! Snif... Non, maintenant elle devient une femme et je vais devoir virer à coup de pied au train ses prétendants, que la vie est dure ! Je lui fais un demi-sourire et remets en place ma paire de lunettes. Aujourd'hui est nuageux, c'est une bonne chose cela me permet de supporter la lumière ambiante, enfin plus qu'a l'habitude de jour, mais on voit aisément à ma démarche non assurée et certaine de mes tâtonnements que j'ai du mal.

"Oui ?"

Bon, elle me fait encore une moue, qu'es est-ce que j'ai encore fait de travers cette fois-ci ? Allez savoir, peu importe ce que je fais, c'est obligatoirement mal en ce moment. J’imagine que je finirai par comprendre sur quel pied danser plus tard ? Le marché est aussi bondé que d'habitude, non, même plus que certaines fois ? Le festival approche, je l'ai encore oublié, j'imagine. Je suis trop occupée à mettre des tapes discrètes aux mains essayant de rentrer dans nos bourses, éviter les enfants qui nous "bousculent", les arnaqueurs divers et tout ce qui va bien.

"Il va falloir que vous agrandissiez votre garde-robe."
"Mais cela coûte horriblement cher !"
"Je sais, mais c'est un sacrifice nécessaire père."

Cette remarque à elle seule à me dire que je l'ai peut-être élevée un peu trop à mon image, car oui, elle le pense ce qu'elle vient de dire. Alors que nous avançons et que se prépare une guerre psychologique entre nous deux, sous forme de négociation pour savoir qui a raison ou pas, elle s'arrête net et observe dans une direction. Oh mon dieu ! Je n'ai pas vu se regarde depuis des mois au bas mot, qu'elle chose horrible pour le commun des mortels et mignonne à ses yeux elle a encore vu ? Elle s'approche d'un air jovial en sautillant presque de sa proie... Un chat ? Un animal avec des vêtements ? Belle canne au passage, à la fois sobre et élégante comme son costume en entier, je ne l'avouerai pas à voix haute, mais mon regard à l'instant trahissait cette pensée...

"Qu'il est beau ! Si seulement vous aviez un dixième de sa classe ça serait tellement bien !"

J'observe cette chose, d'un air à la fois sceptique et un peu jaloux. Ce n'est pas qu'être rabaissé en dessous d'un animal... Bon si quand même, mais elle semble tellement émerveillée par lui que j'en ressens un grand pincement au cœur... Il est loin le temps où j'étais son héros et ce n'est pas forcement un mal...
Anonymous
Invité
Invité

Mer 30 Sep - 21:26
Alcinoas n'était pas descendu en ville depuis quelques jours et il avait bien décidé d'en profiter. Suite à la disparition du Maître de guilde, qui avait abouti à sa subite promotion, les autres membres l'avaient choisi plus par défaut que pour ses capacités de gestion, bien qu'elles fussent incroyables pour...un chat. Il avait donc dû rester à gérer le bazar que son prédécesseur avait laissé derrière lui, enfin façon de parler puisque être Mammon impliqué d'être parfaitement organisé. Non il s'agissait plus d'un désordre moral et psychologique que de reprendre les affaires en cours, les clients ayant souvent contact avec un des Cinq Doigts de Midas plutôt qu'au dirigeant même. La guilde avait donc continué de tourner, les demandeurs, habitués à la présence du Gentlecat. Ce qui l'inquiétait pour la suite était plus de conserver la notoriété grandissante de la guilde, et également de s'entourer de membres de confiance afin que la transition se fasse en douceur et que les services proposés conservent leur qualité qui faisait le cachet de l'organisation. En dehors de ces problèmes administratifs, le félin abordait de façon sereine son nouveau poste, certainement grâce au flegme caractéristique de son espèce.

Il vagabondait dans les rues de Coast city par un temps un peu nuageux - il espérait qu'il ne pleuve pas -. Il connaissait parfaitement l'endroit, il s'y était installé il y'a quelques temps déjà et avait même ouvert son propre atelier de couture, spécialisé dans le taillage de costumes chics, cela, avant de rejoindre Mammon's Market bien entendu. Dès lors, sa présence à la guilde étant requis presque tous les jours, il avait confié son business à son associé recruté peu avant son départ, un jeune homme du nom de Blair, qu'il avait formé lui même et en qui il avait une confiance aveugle. Il l'aurait d'ailleurs bien recruter pour la guilde mais l'individu n'était que peu intéressé par la magie et n'avait d'ailleurs aucun potentiel dans ce domaine. Le chat percevait tout de même un pourcentage sur les recettes de l'échoppes qui étaient tout de même conséquente et il fournissait Blair en étoffes provenant des meilleurs fournisseurs d'Acaria. Bien qu'il n'égalait pas son talent dans la confection des smokings, son apprenti se débrouillait parfaitement bien, naturellement doué pour la couture et les affaires marchaient aussi bien que lorsque le félin avait dû lui céder l'atelier, non sans un pincement au cœur.

Perdu dans ses pensées, Alcinoas se laissait déambuler dans les rues, tranquillement jusqu'à ce qu'un frisson lui parcouru l'échine. Il se stoppa, son sixième sens félin lui indiquant qu'une situation déplaisante allait lui arriver ou alors...que faisait cette humaine qui s'avançait vers lui, la bouche en cœur, les yeux pleins de tendresse? Voilà qui lui déplaisait fortement, son contact avec les femmes étant souvent difficile, ne voyant que en lui un animal au long poil soyeux. Alors avec les plus jeunes, s'étaient à s'en arracher la fourrure et il préférait passer son chemin. Malheureusement pour lui il était difficile d'esquiver la jeune demoiselle qui arrivait sur lui. Derrière elle un homme aux goûts vestimentaires douteux semblait être entraîné  par la donzelle, une expression de lassitude inscrite sur son visage. Le chat tendit les oreilles alors qu'elle se postait devant lui et se penchait pour mieux l'observer. Il fut surpris que les compliments aillent sur son aspect général que sur son pelage d'un blanc éclatant que les demoiselles rêvaient de caresser. Soulagé de la réaction de la fille il s'inclina par politesse, enlevant son haut de forme.

> Je me sens touché par un tel compliment Mademoiselle. Bien que je dois vous concéder que monsieur ici présent ne soit pas vêtu à mon goût, ne trouvez vous pas votre remarque déplacée?

Il se tourna vers l'homme et lui sourit , laissant apparaître ses canines limées, ce qui lui donnait un air sauvage, qu'il essayait bien malgré lui de cacher. Mais bon il était ce qu'il était...

> Alcinoas Bleret, enchanté. Il se trouve que j'ai un atelier de couture en ville, si vous souhaitez faire l'acquisition d'un costume comme celui-ci pour Monsieur je peux vous y emmener.

Sans vraiment laisser le temps à l'homme de répondre il lui tendit une petite carte de visite de sa main gantée de cuir noir. Celle-ci indiquée l'adresse de la boutique tenue désormais par Blair.

> Enfin bien sur si vous être d'accord, bien entendu. Je pense que j'ai des modèles qui pourraient vous intéresser. Après tout vous n'avez pas l'air d'être dépossédé de tout charme naturel et je pense que je peux vous arranger d'une façon plus...élégante.
Anonymous
Invité
Invité

Jeu 1 Oct - 0:11
Un chat qui parle ? Si la demoiselle semble un peu surprise, ce ne fut pas mon cas, j'ai connu plusieurs constellationniste et le fait qu'il porte des vêtements et se tienne ainsi debout me semblait être un bon indice sur son niveau intellectuel. Mais il n'est pas seulement, enfin ce n'est pas que du paraitre, il a aussi des manières bien meilleures que nous deux réunis et son raffinement semble être au moins aussi important de par son langage que sa gestuelle et son allure.

D'ailleurs, être en face d'une personne ainsi, malgré son apparence ou plutôt sa race que j'oublie vite au profit de ce qu'il semble être, me donnerai presque honte. Je ne me suis même pas présenté, en même temps, je voulais d'abord être sûr qu'il est-ce qu'il est avant de parler à un chat... Donc, suite à une petite révérence légèrement maladroite.

"Je manque à la plus élémentaire des politesses : Al-Cid Margrace et voici ma très chère fille, Nanami"

Elle rougit, certainement pour la même raison que je suis perplexe, on est un peu pris de cours. Avouez tout de même qu'un félin est un félin et que même avec certains indices cela reste surprenant. Je n'irai pas jusqu'à lui demander la raison d'une telle réalité, surement un incident magique ou justement au contraire une volonté propre et l'utilisation de ses propres capacités. Ma situation est légèrement embarrassante, surtout qu'il a de toute évidence la fibre commerciale et utilise une technique subtile. Parler avec la personne réellement décisionnaire en la personne de ma chère fille. Alors qu'il présente une offre qui lui plaît énormément, d'un regard, elle me fait vite comprendre que tout refus pourrait être des plus dangereux. Déjà qu'elle me vouvoie en permanence, si en plus, je refuse de lui céder sur ce terrain, je risque de la perdre.

Je hisse mentalement le drapeau blanc est prend d'une main mal assurée la carte de visite. Je doute sincèrement d'avoir les moyens, mais connaissant ma fille, je sais déjà ce qui va se passer. Elle va immédiatement demander un devis et je vais devoir enchaîner les missions jusqu'à satisfaire son envie. Je dois avouer que moi plus que personne me force a céder à ces demandes, qui sont trop rares pour les laisser passer et les conséquences trop douloureuses, moralement parlant bien entendu.

"Je vous remercie de votre proposition et vais vous suivre bien volontiers puisque c'est si aimablement proposé."

Le regard de ma fille s’est métamorphosé pendant cet échange, elle ne le regarde plus comme un mignon petit animal qu'il demeure, mais bien comme ce qu'il est à ses yeux et les miens. Une des rares personnes dans ce genre de lieux à rester aussi civilisé, et ce, malgré les temps qui courent. Cela ne le rend que plus dangereux pour mes économies d'ailleurs, malgré sa taille, il est peut-être un requin, enfin métaphoriquement et c'est les plus talentueux tueurs de bourses.

"Il est bien rare de trouver encore des personnes avec votre savoir-vivre, monsieur. C'est une délicieuse surprise."
Anonymous
Invité
Invité

Jeu 1 Oct - 20:13
Malgré la moue réticente du père, celui ci pris la carte de la petite main d'Alcinoas. Le chat avait l'impression qu'il se forçait pour sa fille a accepté sa proposition. Ah les enfants, ces petits démons pour lesquels les humains pouvaient tout faire, y compris les actions les plus subtiles. Le félin ne comprenait pas vraiment ce sens du sacrifice. Néanmoins, il ne comptait pas profiter vraiment de la faiblesse d'un père envers sa fille. Surtout que le quidam était fort aimable. Il lui sourit de nouveau de ses petites canines.

> Je vous retourne le compliment, il faut croire que les temps ne sont pas propice à la politesse et au respect d'autrui...Pour moi il s'agit juste de savoir vivre, chose importante si on veut gagner la considération des autres...surtout quand on a mon...originalité?

Il rit intérieurement de sa litote. Après tout, il n'avait jamais rencontré de ses pairs chats comme lui et il se satisfaisait d'être unique d'une façon bien particulière. Il bénissait son maître pour ses expériences et le résultat qui en avait résulté. Il se tourna vers la demoiselle qui désormais, semblait bien moins enclin à le câliner -ce n'était pas pour lui déplaire-.

> Mademoiselle Nanami, si vous voulez aussi que je vous arrange, bien que vous soyez déjà vêtu avec bon goût, je crois me souvenir qu'une cliente m'a laissé une robe à rapiécer qu'elle n'ait jamais venu chercher. Mieux vaut que vous la preniez pour un prix dérisoire qu'elle finisse oublier. Je déteste gâcher du tissus!

Cela dit, il leur fit signe de le suivre et s'élança d'un pas vif, tout en veillant à ce que ses deux clients le suivent sans difficulté. Il était heureux, cela le changer du business de Mammon's Market bien moins honorable que celui d'un simple atelier de couture chic. Le magasin se situant un peu loin il décida d'engager un peu la conversation et d'en apprendre plus sur ce duo singulier.

> Dites moi, qu'est ce qui vous amène à Coast City? Si ce n'est pas indiscret bien sur! Je pense que si vous étiez natif de la région j'aurais eu l'occasion de vous apercevoir et donc de me souvenir de vos visages. À moins que vous n'ayez emménagé alors que j'étais absent. Il faut dire que cela faisait longtemps que je n'étais pas descendu par ici.

S'ils posaient des questions, il ne voyait aucune objection à révéler son appartenance magique, bien qu'il ne dévoilerait certainement pas son rang ni l'aspect neutre de celle-ci - même s'ils auraient pu en entendre parler-. Il fallait être prudent, peut être, bien qu'il en doute, M. Magrace était un mage noir voyant d'un mauvais œil la neutralité de Mammon's Market.


Anonymous
Invité
Invité

Sam 3 Oct - 21:23
Il y a des rencontres bonnes, mauvaises et parfois ce genre de considération manichéenne sont inutile, ce sont des instants tout simplement inoubliables sans avoir besoin de penser à autre chose. Je dois avouer que rencontrer une personne aussi bien élevée dans cette ville au crime si répandu est cocasse tout de même. Appréciable est aussi un terme qui peut être employé sans le moindre mal. Quand il parle de son apparence en usant de tels mots, je ressens immédiatement une certaine empathie pour lui. J'imagine que beaucoup de gens s'arrêtent à son apparence mignonne, surtout les jeunes femmes, sans voir quelle personne aux manières impeccables il semble être.

"L'être est malheureusement en deçà du paraitre à notre époque, c'est bien malheureux."

Bon, contrairement à lui, je n'aurais qu'à réfléchir et faire quelques efforts pour ne plus paraitre ridicule. Dans un autre sens, est-ce que si je mets de côté mes originalités et revêt un masque plus commun, cela ne ferra pas de moins un être insipide et invisible ? Je ne saurais le dire, mais je ne suis pas réfléchie au point de profondément songer à de telle considération dans l'immédiat.

"Cela fait de vous un être tout à fait unique en tout cas."
"Agréablement singulier, oui."

J'imagine que le fait d'arriver à être encore d'accord avec ma fille est une bonne chose, même si le contexte est tout particulier et l'avis évident pour nous deux. En tout cas, ma fille est pendue à ses lèvres, enfin façon de parler. Est-ce que cela sera une bonne chose ou non n'a pas réellement d'importance, c'est comme dit précocement un bon souvenir à se forger. Certainement inaltérable dans nos esprits d'ailleurs, à l'image de la générosité dont il fit preuve en proposant à ma chère progéniture une offre plus que généreuse. Certes, certaines mauvaises langues diront que c'est pour ne pas jeter, mais pensez-vous réellement qu'ils n'auraient pas pu écouler leur produit a pris fort d'une autre manière.

"Avec plaisir."

Maintenant, il reste à voir ce que sera ce prix dérisoire. Nus le suivons, accueillant sa curiosité avec enthousiaste. Je n'ai jamais caché mon identité et en dix ans, l'eau a coulé sous les ponts. Je sais que cette fameuse guilde grise qui n'aura jamais retrouvé son paquet a bien dû disparaitre... Ou nous aurons oublié. Si ce n'est pas le cas, il sera toujours temps d'une retraite stratégique le moment venu. De toute manière en ces lieux, tout m'est hostile, certaines choses comme un chat gentleman, beaucoup moins que d'autre a tort ou a raison.

"Nous ne sommes pas réellement revenus en ces terres depuis dix bonnes années. Enfin, si on oublie le travail bien sûr. "

Bien évidemment, j'ai une couverture pour mon travail. Néanmoins, je ne souhaite pas mettre notre interlocuteur mal à l'aise sans savoir ce qu'il pense des mages plus ou moins indépendants.

"Nous avions besoin de changer d'air et d'une nouvelle garde-robe pour monsieur voir moi-même. Votre présence est une surprise des plus charmante en bien des points."

Ne sachant pas plus mentir que son pauvre père, elle a un petit rose aux joues appuyant la véracité de sa pensée exprimée a l'instant. Je me contente de sourire et de les suivre. Pour ma part je ne me permettrais pas dans l'immédiat de poser des questions, simplement, car, aucune ne me vient à l'esprit tout simplement.
Anonymous
Invité
Invité

Sam 10 Oct - 21:19
Alcinoas était fort heureux d'avoir une autre compagnie que celle de ses clients ou de ses sbires. La petite famille avait quelque chose de fort rafraîchissant, la fille apportant la bonne humeur et le piquant au calme et à la prudence du père. La différence qu'il existait entre les deux autant d'un point de vue caractère -du moins pour ce qu'il en avait pu voir- et physique, néanmoins titillait sa curiosité légendaire. Il se garda pourtant de poser une quelconque question sur ce point afin de ne pas perdre ses précieux clients de fortune. Règle numéros une du business: ne pas demander des renseignements personnels qui pourraient mettre en péril la transaction. Et il allait sans dire que le chat l'appliquait à la lettre. Il décida donc de se taire sur le doute qu'il avait quant à la parenté de ses deux compagnons de fortune, après tout cela ne le regardait pas. Il redressa son haut-de-forme qui tombait à cause de ses grandes oreilles touffues, il fallait vraiment qu'il pense à faire des trous, bien que cette action aurait pu s'apparenter à un crime, le feutre du couvre chef étant incroyablement cher, et écouta avec attention les réponses évasives de ses deux comparses quant à leur provenance. Là encore il se garda de les questionner plus longtemps. Après tout, sa question d'origine n'était que pure courtoisie. Il se contenta de hocher la tête.

> Je connais ça, je ne suis moi même peu présent en ville ces temps-ci. Je gère une autre affaire dans la région et cette boutique dont je vous ai parlé est désormais tenue par mon apprenti, un garçon aux doigts de fée, je dois l'admettre, bien qu'il n'est tout de même pas mon talent.

Il parti d'un rire félin, mélange de ronronnement et de ricanement. Cette pâle imitation donnait fortement raison à l'adage qui disait que le rire était le propre de l'homme, Alcinoas étant incapable de copier un rire malgré les efforts qu'il y mettait. Il écourta d'ailleurs le bruit en se raclant la gorge violemment.

> *Tousse*, Ex...*Tousse*Une seconde je vous prie.

Il s'arrêta, sorti, un petit mouchoir brodé de ses initiales de la poche de sa veste en velours et toussa de façon répété dans celui-ci autant pour couvrir ses bruits barbares que pour cacher l'immonde boule de poils blanche qui sorti de son gosier. Un mécanisme de félin dont il aurait aimé se passer et ne pas en donner un spectacle à ses invités. Il jeta le contenu du mouchoir dans le caniveau qui se présentait à sa gauche, s'essuya les babines et rangea le morceau de tissus - certainement de la soie- de là où il l'avait sorti. Il se tourna vers les deux autres.

> Veuillez pardonner mon impolitesse. Je suppose que l'on est ce que l'on est, à mon grand regret.

Il se remit en route, ne pipant mots jusqu'à ce qu'ils arrivent devant l'élégante devanture de la boutique "La soie du chat". Dans la vitrine étaient exposés des costumes d'un raffinement incroyable ainsi que quelques robes longues pour la plupart. Les prix étaient habilement cachés des clients qui de toute façon passaient la porte de verre pour se commander du sur mesure. De toute façon, le coût dépendait fortement de la commande, de la matière et de la taille. Il poussa la porte et invita ses clients à passer devant lui. Blair était assis derrière le comptoir, lisant un livre de compte. C'était un homme jeune mais avec une tenue vestimentaire extrêmement chic et désuète, de ce fait, il paraissait beaucoup plus âgé que ce qu'il n'était vraiment. Les lunettes rondes et le costume à la queue de pie trahissaient un certain goût pour l'étiquette. C'était d'ailleurs une des qualités pour lesquelles il avait été choisi par Alcinoas. Il reconnu d'ailleurs ce dernier et vain à sa rencontre, s'inclinant en révérence devant son mentor.

> Monsieur Bleret, je ne vous attendais pas. Quel bon vent vous amène?

> Voici Monsieur Magrace et sa fille, Mademoiselle Nanami. Des gens forts aimables rencontrés ce matin même. Je leur ai proposé de venir ici afin qu'ils puissent faire l'acquisition d'un costume et d'une robe afin de rafraîchir leurs styles.

Blair s'inclina de nouveau devant Al Cid en se présentant et baisa la main de la jeune fille. Il passa de nouveau derrière le comptoir, sorti un livre massif de dessous celui-ci, le parcouru rapidement. releva la tête et sourit aux deux arrivants.

> Et bien j'ai bien une robe rose en soie, la commande de Madame Gisolle, la pauvre femme n'ai jamais venu la chercher. La politique ici est que si l'article n'est pas retiré au bout d'un ans, il est bradé. La clientèle d'ici n'étant pour la plupart que des hommes je n'ai pas écoulé cette robe dans le mois qui a suivi sa remise en vente, si vous voulez je peux vous montrer Mademoiselle. Pour vous monsieur j'aurais bien une idée de costume mais il faudrait que je prenne vos mesures. Je vais donc d'abord m'occuper de votre fille.
Contenu sponsorisé


Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
Coast City
Gestion Rp Alcinoas Bleret
Fiche Alcinoas Bleret
Alcinoas Bleret [Ryuu]
Le chat du comté du Cheshire, ou comment l'on apprit que les moutons pouvaient voler [Alcinoas Bleret]

Afficher la navigation